La cathédrale d'Elne
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Elne était dans l'antiquité un des seuls passages terrestres possibles
entre les pays ibériques et la Gaule méditerranéenne. En 218 avant notre ère, Hannibal vint négocier son passage avec les chefs de la ville qui s'appelait alors Illibéris. C'est du nom de castrum Helenae, du nom de sa mère Héléne, que l'empereur romain Constantin nomma la ville. Vers 568, un siège épiscopal est créé à Helna. Après le passage des Arabes, c'est vers 783 que la ville a de nouveau, un évêque. Sous les successeurs de Charlemagne, l'empire franque se désagrége et Perpignan devient la capitale du comté
du Roussillon, Elne restant la cité épiscopale. En 1069, est consacrée la cathédrale. C'est en 1602 que Perpignan deviendra le nouveau siège épiscopal, marquant ainsi le début du déclin d'Elne.
On voit ici le chevet de la cathédrale. Le mur en massifs saillants est ce qui reste d'un chevet gothique entrepris au XIVème siècle. [vers le haut de la page]
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Références : Géraldine Mallet, Églises romanes oubliées du Roussillon, page 107
Roger Grau, La cathédrale et le cloître d'Elne, le Publicateur, 1996 Olivier Poisson : Promenades en Roussillon
roman" page 34
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